le résume de La Boîte à merveilles de Ahmed Sefrioui 1bac




Biographie de Ahmed Sefrioui 

تعريف Ahmed sefrioui بالفرنسية 

Biographie : Ahmed Sefrioui ,écrivain marocain est né à Fès en 1915, de parents berbères arabisés. C’est l’un des premiers fondateurs de la littérature marocaine d’expression française.  Il a fréquenté l’école coranique puis le collège Moulay Driss. Il a exercé plusieurs emplois : interprète journaliste pour le quotidien nationaliste “Action du peuple”; sous-directeur du musée Al Batha à Fès puis fonctionnaire aux ministères de la culture, de l’éducation nationale et du tourisme à Rabat. Il est mort en mars 2004.

les oeuvres de ahmed sefrioui

Le chapelet d'ambre .
La maison de servitude .
Le jardin des sortilèges.


La boîte à merveilles Titre de l’oeuvre
Écrit en 1952 et publié en 1954 Date d’écriture et date de parution
Ahmed Sefrioui, le 20 ème siècle (1915-2004) Auteur et siècle
Roman autobiographique (récit à la première personne, narrateur-personnage distinct de l’auteur) Genre
Sidi Mohammed (enfant), parfois narrateur adulte Narrateur
Point de vue interne Point de vue ou focalisation
-Imparfait et passé simple (les temps du récit) -Le présent : Révèle souvent la présence d’un narrateur adulte Temps des verbes
Langue courante Registre de langue
12 chapitres Nombre de chapitres
Trois (l’hiver, le printemps, l’été) Nombre de saisons
Six ans Age du narrateur
Presque une année Durée du récit
Sidi Mohammed, sa mère Zoubida, son père Abdeslam La voyante, Driss el Aouad, Rahma, Zineb, Fatma Bziouya, Lalla Aicha, le fqih Personnages principaux
La ruine du père qui a perdu son capital dans le souk Événement perturbateur
Comparaisons, métaphores, hyperboles…. Figures de style
Des objets ordinaires et hétéroclites Contenu de la boîte
La boîte lui permet de s’évader du monde réel. Grâce à sa boîte, il se sentira moins seul et moins triste Symbolisme et fonction de la boîte
La famille, la solitude Les thèmes
Dar Chouafa, le Msid, le bain maure, sa maison, la maison de Lalla Aïcha, la Kissaria, les ruelles, la médina, la chambre de Rahma, le souk des bijoutiers, le mausolée, maison du voyant El Arafi Lieux décrits ou fréquentés
La ville de Fès, la vieille ville La ville du récit
Abdeslam, un tisserand Le prénom du père et son métier
Le retour du père et la réouverture de la boîte Dénouement et situation finale
-La solitude -La capacité d’inventer des mondes fantastiques Caractéristiques du personnage principal
La magie, l’impureté, le désespoir, l’horreur… Champs lexicaux
Littérature marocaine d’expression française Genre de littérature
Souvent dynamique La description



Les personnages de La boîte à merveilles d'Ahmed Sefrioui

Les personnages principaux et secondaires

Le narrateur : le personnage principal caractérisé par sa solitude et sa capacité d'inventer des mondes fantastiques. Sidi Mohammed a six ans, son seul ami c'est la boîte qui contient des objets hétéroclites.
Le père du narrateur (Abdeslem) : il exerce le métier de tisserand, il a la quarantaine. Il est aimé par son fils. Il est d'origine montagnarde.
La mère du narrateur :(Lalla Zoubida): la mère du narrateur prétend être descendante du prophète et s’en vante. Elle croit aux superstitions. Âgée de vingt-deux ans, elle se comporte comme une vieille femme avec sa bouche généreuse et son nez court.
La Chouafa (la voyante) : elle habite le rez-de-chaussée de la maison où habite le narrateur. Appelée tante Kenza, elle exerce le métier de voyante qui la rend très connue dans le quartier.
Rahma : la femme de Driss El Aouad et mère de Zineb, elle occupe le 1er étage. Le narrateur la décrit comme une femme charmante et souriante.
Zineb : fille de Driss El Aouad et Rahma, détestée par Sidi Mohammed que ce dernier trouve bête. Elle est plus âgée d'un an que le narrateur.
Driss El Aouad : fabricant de charrues, il a à peu près le même âge que le père du narrateur (la quarantaine). Époux de Rahma et le père de Zineb.
Allal le jardinier : l’époux de Fatma Bziouya travaillant comme jardinier.
Fatma Bziouya : la femme d'Allal habitant le 2ème étage partagé avec la famille du narrateur.
Le Fqih : un homme barbu et maigre, il fait l'objet de cauchemars pour Sidi Mohammed avec sa baguette de cognassier avec laquelle le fqih distribue des coups au hasard.
Driss: un apprenti de Maâlem Abdeslem surnommé le teigneux. Il est serviable.
Lalla Aïcha : ancienne voisine de la famille du narrateur, elle prétend être une Cherifa. Le narrateur la déteste parce qu'elle inspire le dégoût. Elle a deux pièces au 2ème étage dans l'impasse de zenkat Hajjama.
Moulay Larbi : le mari de Lalla Aïcha. Il fabrique des babouches. Il a eu des litiges avec Abdelkader son associé qui était avant son ouvrier. Il s’est remarié avec la fille d'Abderrahman le coiffeur.
Sidi Mohammed ben Tahar : un coiffeur qui habitait le quartier du narrateur. Sa mort provoqua de la fièvre et du délire chez Sidi Mohammed.
 Abdallah : c’est un épicier très aimé malgré le peu de clients. Sa boutique est située à Haffarine son domicile n'est pas connu. Le narrateur est fasciné par les récits fantastiques d'Abdallah racontés par son père.
Hammoussa : c’est le camarade de classe du narrateur. Son vrai nom est Azouze Berrada.
Si Abderrahmane : le coiffeur de Maâlem Abdeslem. Le père du narrateur a l'habitude de couper les cheveux chez ce dernier. Le narrateur n'aime pas trop Abderrahmane parce qu’il sait qu'un jour il sera chargé de le circoncire.
Sidi El Arafi : un voyant chez qui la mère du narrateur se rend avec Lalla Aïcha pour le consulter, il habite le quartier Seffah.
Salama : la marieuse professionnelle, elle a la voix d'un homme.
Zhor : Une voisine de Lalla Aïcha.
 Lalla Khadija : la femme de l'oncle Othman, elle est plus jeune que lui.
 L'oncle Othman : Un vieillard mari de Lalla Khadija et ancien maître de M'barka.
M'barka : ancienne esclave de l'oncle Othman.
Lalla Fattoum : la caissière du bain maure.

le résume de chaque chapitre du roman la boite à merveille.

Résumé de la Boîte à Merveilles d’Ahmed Sefrioui

L’hiver 

Chapitre I: Dar Chouafa

Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines : l’enfance.
Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes invisibles. 
A travers les souvenirs de l’adulte et le regard de l’enfant, le lecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses nombreux locataires. 
La visite commence par le rez-de-chaussée habité par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait connaissance avec ses clientes, on assiste à un rituel de musique Gnawa, et on passe au premier où Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad, fabricant de charrues disposaient d’une seule pièce. 
Le deuxième étage est partagé avec Bziouya Fatma . L’enfant lui habite un univers de fable et de mystère, nourri par les récits de Abdellah l’épicier et les discours de son père sur l’au-delà. 
L’enfant de six ans accompagne sa mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des femmes, Cet espace de vapeur, de rumeurs, et d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer. Le chapitre se termine sur une sur une querelle spectaculaire dont les acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine Rahma.

Chapitre II :Visite d’un sanctuaire

Au Msid, école coranique, l’enfant découvre l’hostilité du monde et la fragilité de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa baguette de cognassier étaient source de cauchemars et de souffrance. 
A son retour, il trouve sa mère souffrante.
La visite que Lalla Aicha, une ancienne voisine, rend ce mardi à Lalla Zoubida, la mère de l’enfant, nous permet de les accompagner au sanctuaire de Sidi Boughaleb. L’enfant pourra boire de l’eau de sanctuaire et retrouvera sa gaieté et sa force. 
L’enfant découvre l’univers du mausolée et ses rituels. Oraisons, prières et invocations peuplaient la Zaouia. 
Le lendemain, le train quotidien reprenait. Le père était le premier à se lever. Il partait tôt à son travail et ne revenait que tard le soir. 
Les courses du ménage étaient assurées par son commis Driss. La famille depuis un temps ne connaissait plus les difficultés des autres ménages et jouissait d’un certain confort que les autres jalousaient.

Chapitre III: Le repas des mendiants aveugles

la fille de Rahma , Zineb est perdue. Une occasion pour lalla Zoubida de se réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de Rahma. On finit par retrouver la fillette et c’est une occasion à fêter. On organise un grand repas auquel on convie une confrérie de mendiants aveugles. Toutes les voisines participent à la tâche. Dar Chouafa ne retrouve sa quiétude et son rythme que le soir.
Le printemps

Chapitre IV: Les ennuis de Lalla Aicha

Les premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman rendent visite à Lalla Aicha. Ils passent toute la journée chez cette ancienne voisine. Une journée de potins pour les deux femmes et de jeux avec les enfants du voisinage pour le narrateur.
Le soir, Lalla Zoubida fait part à son mari des ennuis du mari da Lalla Aîcha, Moulay Larbi avec son ouvrier et associé Abdelkader. Ce dernier avait renié ses dettes et même plus avait prétendu avoir versé la moitié du capital de l’affaire. Les juges s’étaient prononcés en faveur d’Abdelkader. 
L’enfant, lui était ailleurs, dans son propre univers, quand ce n’est pas sa boîte et ses objets magiques, c’est le légendaire Abdellah l’épicier et ses histoires. Personnage qu’il connaît à travers les récits rapportés par son père. Récits qui excitèrent son imagination et l’obsédèrent durant toute son enfance.

Chapitre V : L’école coranique.

Journée au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la journée. 
Lalla Aicha, en femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et de son mobilier pour venir au secours de son mari. 
Sidi Mohamed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on assiste à ses obsèques. Ses funérailles marquent la vie du voisinage et compte parmi les événements ayant marqué la vie d de l’enfant.

Chapitre VI : Préparatifs de la fête.

Les préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants constituent des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol frotté à grande eau. L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La fête approchait et il fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il portera un gilet, une chemise et des babouches neuves. De retour à la maison, Rahma insiste pour voir les achats fait à la Kissaria. 
Le narrateur est fasciné par son récit des mésaventures de Si Othman, un voisin âgé, époux de Lalla Khadija, plus jeune que lui.

Chapitre VII : La fête de l’Achoura.

La fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la maison ont toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant lui a droit à une trompette. L’essai des instruments couvre l’espace d’un bourdonnement sourd. 
Au Msid, ce sont les dernières touches avant le grand jour. Les enfants finissent de préparer les lustres. 
Le lendemain, l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des marchands de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu appréciée par l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à s’ennuyer des récits du barbier. La rue après est plus belle, plus enchantée. Ce soir-là, la maison baigne dans l’atmosphère des derniers préparatifs.
Le jour de la fête, on se réveille tôt, Trois heures du matin. L’enfant est habillé et accompagne son père au Msid célébrer ce jour exceptionnel. 
Récitation du coran, chants de cantiques et invocations avant d’aller rejoindre ses parents qui l’attendaient pour le petit déjeuner. 
Son père l’emmène en ville. A la fin du repas de midi, Lalla Aicha est là. Les deux femmes passent le reste de la journée à papoter et le soir, quand Lalla Aicha repart chez elle, l’enfant lassé de son tambour et de sa trompette est content de retrouver ses vieux vêtements.
L’été

Chapitre VIII : Les bijoux du malheur.

L’ambiance de la fête est loin maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa grisaille. Les premiers jours de chaleur sont là. L’école coranique quitte la salle du Msid, trop étroite et trop chaude pour s’installer dans un sanctuaire proche. 
L’enfant se porte bien et sa mémoire fait des miracles. Son maître est satisfait de ses progrès et son père est gonflé d’orgueil. Lalla Zoubida aura enfin les bracelets qu’elle désirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans un drame. La mère qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre, ne songe plus qu’à s’en débarrasser. Ils sont de mauvais augure et causeraient la ruine de la famille. 
Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore finis. Son mari vient de l’abandonner. Il a pris une seconde épouse, la fille de Si Abderahmen, le coiffeur.
Si l’enfant se consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve toujours autant. Il s’abandonne dans son univers à lui, il est homme, prince ou roi, il fait des découvertes et il en veut à mort aux adultes de ne pas le comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que Lalla Aicha racontait ses malheurs, il eut de violents maux de tête et fut secoué par la fièvre. Sa mère en fut bouleversée.

Chapitre IX : Un ménage en difficulté.

L’état de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et jour. D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont très mal. Il quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux moissons et compte économiser de quoi relancer son atelier. L’attente, la souffrance et la maladie sont au menu de tous les jours et marquent le quotidien de la maison. 
Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies frappées par le malheur, décident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi.

Chapitre X : Superstitions.

Les conseils, prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les deux femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida garde l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa présence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole d’un saint. Les prédications de Sidi À Arafi se réalisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions, argent et bonne nouvelles de Sidi Abdesalam. 
Lalla Aicha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une surprise. Il semble que son mari reprend le chemin de la maison.

Chapitre XI : Papotage de bonnes femmes.

Thé et papotage de bonnes femmes au menu chez Lalla Aicha. Salama, la marieuse, est là. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal qu’elle leur a fait. Elle avait arrangé le mariage de Moulay Larbi. Elle explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de bonnes nouvelles. Plus rien ne va entre Moulay Larbi et sa jeune épouse et le divorce est pour bientôt. Zhor, une voisine, vient prendre part à la conversation. Elle rapporte une scène de ménage. Le flot des potins et des médisances n’en fint pas et l’enfant lui, qui ne comprenait pas le sens de tous les mots est entraîné par la seule musique des syllabes.

Chapitre XII : Un conte de fée a toujours une chute heureuse.

La grande nouvelle est rapportée par Zineb. Maâlem Abdslem est de retour. Toute la maison est agitée. Des you you éclatent sur la terrasse Les voisines font des voeux. L’enfant et sa mère sont heureux. Driss, est arrivé à temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été prononcé. La conversation de Driss El Aouad et de Moulay Abdeslem, ponctuée de verres de thé écrase l’enfant. Il est pris de fatigue mais ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il tire sa Boite à Merveille de dessous son lit, les figures de ses rêves l’y attendaient.
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